Taxonomie : déjà 11 États membres favorables à l’inclusion de l’énergie nucléaire dans la taxonomie

Sur le plan scientifique, la cause est entendue. Le Joint Research Center de la Commission Européenne en a fait la démonstration approfondie : le nucléaire n’a pas plus d’impact sur l’environnement ou la santé humaine que les autres sources d’énergie bas-carbone déjà incluses dans la Taxonomie des investissements durables de l’Union Européenne au titre de la modération du réchauffement climatique. Il est même mieux-disant sur de nombreux critères.

La question de l’inclusion du nucléaire dans la Taxonomie verte de l’UE a donc repris une tournure politique, et le rapport de force évolue.

D’un côté le bloc anti-nucléaire historique au sein de l’UE, Allemagne, Autriche, Luxembourg, et leurs alliés de circonstance Danemark et Espagne.

De l’autre, le nucléaire a perdu un allié de poids avec le départ du Royaume-Uni, mais sur fond de relèvement des objectifs climatiques de l’UE et de crise énergétique grandissante, le soutien actif à son inclusion s’élargit de plus en plus.

De 7️⃣ pays au départ :

 France 
 République Tchèque
 Slovaquie

 Pologne
 Roumanie
 Hongrie
 Slovénie

Puis 1️⃣0️⃣ :

 Finlande
 Bulgarie
 Croatie

Ce groupe en compte maintenant 1️⃣1️⃣ :

 Pays-Bas

Et peut-être bientôt 1️⃣2️⃣ ?

Estonie ?

A suivre…