OUI au nucléaire dans la taxonomie ! Manifestations à Strasbourg les 5 et 6 juillet

Les 5 et 6 juillet, Final Stand de la Taxonomie au Parlement européen 🇪🇺✊
Rendez-vous à Strasbourg pour soutenir l’inclusion de l’énergie nucléaire dans la taxonomie durable de l’UE 🗳️

➡️ Pour le climat
➡️ Pour l’environnement*
➡️ Pour les populations européennes
➡️ Pour construire l’indépendance européenne de demain
*De toutes les sources d’énergie, le nucléaire a la plus faible empreinte environnementale par unité d’énergie produite.

L’évènement Facebook à suivre !

C’est donc en France que l’avenir de l’Europe va de nouveau se jouer. Maintenant.

Nous suivons le dossier de la taxonomie des investissements durables de l’UE depuis près de quatre ans aux niveaux national et européen. Nous savons comment fonctionne la politique énergétique et tout ce qu’il faut d’engagement pour que ces infrastructures, même bas-carbone, même essentielles, puissent voir le jour.

L’acte délégué soumis au vote des parlementaires européens comprend des critères à la fois pour le nucléaire et pour le gaz, pénalisant le nucléaire très bas-carbone par association. C’est loin d’être idéal. C’est tout ce que nous ne voulions pas. Mais c’est comme ça.

L’inclusion du nucléaire dans la taxonomie est essentielle pour sa pérennité en Europe, sans laquelle il n’y a pas de neutralité carbone possible. Avec un nucléaire déclinant, l’Union européenne s’enlisera dans le charbon et le gaz fossile. C’est déjà le chemin entrepris, il ira encore plus loin.

Si cet acte délégué est adopté,
– le nucléaire a une chance de décarboner davantage l’UE, avec hydraulique, éolien et solaire, renforçant aussi son indépendance,
– cela restera plus difficile pour le nucléaire du fait des nouvelles exigences fixées, mais au moins il existera une voie.

Si cet acte délégué ne passe pas, le gaz fossile ne sera pas davantage pénalisé ou à peine. Son inclusion dans la taxonomie n’étant pas nécessaire à son déploiement, peu intensif en capital.

Sans nucléaire, c’est le gaz et le charbon qui seront durablement sollicités pour soutenir l’éolien et le solaire, maintenant les émissions de CO2 et de méthane à des niveaux incompatibles avec les objectifs climatiques.

Un rejet de cet acte délégué favoriserait le gaz à terme, en pénalisant fortement son principal concurrent dans le système énergétique.