La médecine nucléaire pour soigner au mieux la Covid

Le nucléaire, ce sont aussi de nombreuses applications médicales, souvent méconnues. Ici pour diagnostiquer et soigner au mieux la Covid, notamment ses formes longues.

« Lors des Journées francophones de médecine nucléaire (JFMN) 2022, Pierre-Yves Le Roux, médecin nucléaire au CHU de Brest (29) est revenu sur son rôle dans l’épidémie de SARS-CoV-2. »

« La HAS indique que l’un des premiers éléments dans la dyspnée traînante est de penser à éliminer l’embolie pulmonaire, et dans cette indication, la scintigraphie est un examen plus performant que l’angioscanner. Dans un compte rendu de scintigraphie à distance de l’épisode aigu, le médecin nucléaire peut donner des arguments pour déterminer s’il y a des séquelles d’embolie qui pourraient expliquer une dyspnée traînante [Covid longue]. »

« [Une étude] évalue le délai entre la réalisation de la TEP (tomographie par émission de positons) et l’apparition initiale des symptômes afin d’observer s’il y a une potentielle évolution de la fixation au cours du temps en différenciant les patients aigus des patients avec une covid longue. […] Cela pourrait être intéressant dans un rôle pronostique. »

La scintigraphie est une méthode d’imagerie médicale par administration d’isotopes radioactifs (traceur) afin de produire une image par la détection des rayonnements émis par ces isotopes après captation par les organes à examiner.

La tomographie par émission de positons (TEP) est une méthode d’imagerie pratiquée par les spécialistes en médecine nucléaire qui permet de mesurer en trois dimensions l’activité métabolique d’un organe grâce aux émissions produites par les positons issus de la désintégration d’un produit radioactif injecté au préalable.

Retrouvez notre fiche sur la scintigraphie !