Fermeture de Fessenheim, un an après
Il y a un an, dans la nuit du 29 au 30 juin 2020, l’équivalent de 3400 éoliennes de 1 MW comme celles que l’on voit tomber dans cette vidéo ont été détruites et mises au rebut, faisant suite à 3400 autres destructions le 22 février.
Privant ainsi, en pleine urgence climatique, la France et l’Europe de leur production d’électricité bas-carbone, et ce alors qu’elles auraient pu fonctionner au moins 10 à 20 ans supplémentaires.
Vous trouvez ce gaspillage d’outils contre les émissions de CO2, d’efforts financiers consentis par la collectivité et de ressources très choquant ?
Nous aussi.
En 2019, la centrale nucléaire de Fessenheim a produit autant d’électricité (12 TWh) que 6800 éoliennes de 1 MW, ou 3400 éoliennes de 2 MW (bilan annuel RTE – puissance moyenne par éolienne en France), sans backup nécessaire pour compenser une production intermittente et aléatoire.
Reconnues sûres par l’ASN, et alors même que des travaux de rénovation et d’amélioration venaient d’être menés, ses deux unités ont pourtant été arrêtées définitivement en 2020 pour des raisons purement politiques.
La Programmation Pluriannuelle de l’Energie prévoit la fermeture prématurée de 12 réacteurs supplémentaires d’ici à 2030.

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