Dans une lettre ouverte au « Monde », des élus appellent à faire de la qualité de l’air une « priorité nationale »
« Il serait inacceptable de sortir demain de la crise du Covid-19 pour mourir de la pollution de l’air. » C’est pourtant le cas même pendant la crise sanitaire.
La circulation automobile n’est pas la seule source de pollution de l’air en Europe. Si la production de ses centrales à charbon a été ajustée à la baisse de la consommation électrique liée aux confinements, elles restent sollicitées en base pour les usages du quotidien, et sont toujours là au redémarrage des activités économiques.
Or d’après la Health and Environment Alliance, ces centrales à charbon sont responsables de 18 000 morts prématurées par an en Europe.
Leur abandon n’est cependant pas trivial pour les pays les utilisant comme source pilotable. Ainsi l’Allemagne ne vise une sortie complète du charbon qu’en 2038, sans garantie de succès, alors que l’on apprend que les premières fermetures pourraient encore être repoussées : https://www.montelnews.com/fr/news/1112152/charbon-lallemagne-reporterait-les-fermetures-%C3%A0-2021–
Le gaz présenté comme alternative est une source de CO2, mais aussi de pollution à l’ozone*.
Le nucléaire n’émet pas de pollution atmosphérique, et permet en remplacement du charbon d’améliorer la qualité de l’air, tout en préservant le climat et en continuant d’assurer la sécurité d’approvisionnement.

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